LIENS RAPIDES :
– Article du site web FH sur le chariot d’urgence
– PERSOLIFE: notre ligne de chariots d’urgence
– Notre solution de chariot pour les intubations difficiles
Le chariot d’urgence
Tout service d’hospitalisation, de réhabilitation ou de résidence doit être en mesure de faire face aux urgences cliniques et de garantir au patient une réanimation rapide.
Le défibrillateur seul (qu’il soit conventionnel ou automatique, le fameux DEA) ne suffit pas : il faut une station mobile qui rende disponibles et facilement utilisables les médicaments et les dispositifs qui, selon la structure dans laquelle elle opère, sont considérés comme indispensables pour faire face correctement à la situation d’urgence.
Lorsque le chariot d’urgence est conçu en détail, installé correctement et géré selon des protocoles clairs et partagés, il devient un poste d’urgence mobile efficace.
Un maintien des fonctions vitales rapide et efficace est également obtenu en évitant les retards potentiels liés à une faute professionnelle (défaillance de l’équipement électromédical, absence de médicaments, chariot trop éloigné, etc.) et
- en uniformisant la fourniture et la disposition des médicaments et des dispositifs dans les chariots d’urgence, et
- en créant des listes de contrôle appropriées.
Examinons maintenant quelques NORMES et conditions préalables de base.
- Tous les professionnels de santé de ce service doivent, après une formation appropriée, savoir comment utiliser correctement le chariot d’urgence.
- Tous doivent savoir où se trouve le chariot d’urgence et y avoir un accès facile et pratique.
- L’emplacement du chariot d’urgence doit être clairement indiqué
- par des signaux et
- si possible, également par des marquages au sol.
- Chaque étage de l’établissement doit disposer d’au moins un chariot d’urgence.
- Le chariot d’urgence doit être accessible dans les plus brefs délais (très peu de minutes) et
- il doit également être rapide de briser le scellé pour accéder aux tiroirs.
- Le chariot d’urgence doit être placé près d’une prise de courant car
- le défibrillateur doit toujours être chargé.
- Le chariot d’urgence doit être uniforme dans toute l’entreprise
- instruments identiques avec des fonctionnalités identiques
- médicaments et matériels communs doivent être dans la même position.
- Son contenu doit être contrôlé régulièrement et périodiquement et doit être protégé par des fermetures scellées.
L’équipement de base du chariot d’urgence
Chaque établissement doit définir les médicaments et les dispositifs qui équipent un chariot d’urgence, tels que :
- défibrillateur
- oxymètre
- aspirateur chirurgical
- ballon autoremplisseur (ballon BAVU) complet avec réservoir
- bouteille d’oxygène de 3 L avec réducteur de pression et débitmètre avec raccord standard
Le contrôle du chariot d’urgence
Cela peut sembler évident, mais il est utile de répéter qu’un chariot d’urgence est efficace uniquement si tout est en place et si chaque pièce de l’équipement fonctionne.
C’est pourquoi il y a généralement au moins 3 contrôles FONDAMENTAUX :
- QUOTIDIEN
- Scellé intact
- Défibrillateur
- Bouteille d’oxygène
- Aspirateur
- Oxymètre
- HEBDOMADAIRE (ou autre fréquence établie par la structure)
- Stock de médicaments et de matériel
- Date de péremption des médicaments et du matériel
- État et efficience de l’équipement et des matériaux
- APRÈS CHAQUE UTILISATION
- Réintégrer le stock de médicaments consommés
- Réintégrer le stock de matériaux consommés
- Nettoyage du chariot
- Mise en place d’un nouveau scellé
Qui est responsable du chariot d’urgence
Chaque établissement définit clairement les responsabilités des médecins, des coordinateurs et des soignants en ce qui concerne le contrôle des défibrillateurs, le stock de médicaments et de matériels et les dates de péremption.
- Médecins et soignants : médicaments et matériels qui équipent le chariot d’urgence
- Soignants : réapprovisionnement des stocks et entretien du chariot d’urgence
- Coordonnateur des soignants : vérification du réapprovisionnement et du bon entretien du chariot d’urgence.
Une attention maximale doit donc être accordée à la efficacité du chariot et de ses composants et à l’intégrité de son stock de médicaments et de matériel.
Autres chariots d’urgence
Il existe également des chariots créés pour faire face à des urgences très spécifiques.
L’un d’eux est le chariot pour les intubations difficiles.
Un autre est le chariot pour les urgences pédiatriques configuré selon la méthode Broselow : c’est-à-dire un chariot qui répond au codage du ruban Broselow : un ruban avec un code couleur basé sur la longueur de l’enfant qui est utilisé dans le monde entier pour les urgences pédiatriques.